Des salamandres dans les vignes.
La salamandre aime les cours d'eaux et les endroit humides puisqu'elle pond dans l'eau.
Il lui faut des feuillus et du bois mort. En revanche, elle est sensible à la pollution même si certaines recherches récentes en océanie (lien ici) ont démontré que les populations arrivaient à s'adapter à la présence de toxiques en bord de route.
J'espère que les salamandres trouvées début décembre dans des trous (destinés aux ancrages de bout de rang) sont plutôt le signe que la vigne peut respecter la diversité des espèces. Elles trouvent près ds vignes un petit cours d'eau (le ruisseau de Manine) et les chênes environnants lui sont favorables avec la présence de bois mort au sol (ancienne péguillère, passage collectif pour les troupeaux vers le ruisseau )
Il est vrai en outre que de plus en plus, je cherche à limiter le travail du sol à la période où l'herbe concurrence trop la vigne (printemps). Ce faisant, je profite de tout l'apport de la matière organique accumulée, de l'azote fixée par le trèfle durant la fin de l'automne et l'hiver, du travail des champignons et des alternances gel dégel.
Cette année va aussi marquer le retour à la fertilisation par divers crottins (âne et cheval) apportés de manière raisonnée en surface. Ces dernières années, je me suis limité à la chaux et aux composts végétaux mais il semble que cela soit amélioré par un peu de matière organque d'origine animale.
Le millésime 2014 fut relativement généreux et très sain sanitairement. Ceci incite à persévérer dans l'enherbement de fin de saison pour limiter le effets brutaux des orages sur les racines et par conséquent sur l'élasticité de la peau des raisins.
La vigne est une histoire de raisin mais aussi d'herbe, d'insectes et de lombrics et évidemment de cailloux dans les Graves
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