Avant de partir faire goûter les Graves à l'Europe puisque je vais au Luxembourg et qu'on y entend toutes les langues, même parfois le Luxembourgeois (d'ailleurs Landiras est ville jumelée avec Dippach, Luxembourg), je laisse une observation consécutive à la lecture d'un blog de la Savoie. Une propriété là-bas y prône avec moult arguments le non labour.
Et un argument avancé pour y défendre cete option est l'activation biologique des sols dont la présence de lombric en est un témoin et un des acteurs les plus visibles. Je suis donc allé constater avec une cuillère (un type de tarrière) si les lombric arrivaient à se frayer un chemin entre les cailloux. Il est vrai qu'aprés un passage de disques ou de griffres, on en n'aperçoit pas beaucoup au ras du sol. Dès qu'une vivace subsiste, hop un lombric est sous la touffe des racines et radicelles. Cet hiver les sols sont clairsemés de petites repousses de patûrin, de mouron et puis de chiendent qui semble ne jamais s'épuiser. Les lombrics sont en dessous. Mais si je pousse l'observation plus profondément, je me rends compte que les lombrics creusent aussi des galeries vers trente centimètres sous terre. Je suis donc rassuré et j'espère que le travail superficiel du sol qui me permet d'éviter un enherbement anarchique et trop concurrentiel pour la vigne (au printemps essentiellement) laisse les lombrics souterrains indifférents. En tout cas je suis rassuré, peut-être faudrait-il comptabiliser la masse à l'hectare mais leur présence régulière semble indiquer que les sols du château de Sauvage sont bien vivants.
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