Depuis les vendanges, non seulement il n'y a pas eu un jour de gel mais en plus les températures sont restées plus élevées qu'en période de ramassage un mois d'octobre "classique". La conséquence se voit dans les vignes, les plantations bourgeonnent aux extrémités, les rosiers continuent à fleurir, les bourgeons ont grossi comme en mars avant de débourrer.
Le seul paramètre sur lequel nous puissions jouer est la date de la taille. La repousser permettra de retarder le départ des bourgeons de la base. Mais le décallage obtenu n'est guère supérieur à 10 ou 15 jours grand maximum avec la date naturelle provoquée par les températures.
En conséquence, la peur s'installe dans les vigne bien au delà du mois d'avril, où le risque de gel nous tient en haleine. Désormais, c'est un départ prématuré de la végétation qui est à craindre.
Décidément, il n'y a pas de routine dans ce métier
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Jacques (mardi, 03 janvier 2012 22:26)
Bravo pour ce blog que je recommande aux amateurs de vin.Il permet de suivre la vie d'une petite propriété viticole ainsi que les joies et les angoisses du viticulteur.
Il y a vraiment peu de sites spécialisés qui nous offrent la lecture d'un tel carnet de route......