La pluie ne vient pas. Etrange d'être aussi vite perturbé par ce qui d'habitude nous gêne, l'eau venue du ciel, apportant maladies et herbes folles. Cela n'affecte en rien les pucerons qui pullulent sur les quelques pieds de grande oseilles poussant çà et là dans les rangs. Les coccinelles n'ont jamais été aussi nombreuse. Ci-dessus, un peu floue, un spécimen protégeant un jeune plant; merci. Voyez comme le pied respire avec ces poches. Je pense également qu'il protégera les jeunes feuilles des coups de soleil. Je suis malgré tout stupéfait pas la poussée d'herbe fraîche dont les racines sont forcément en surface et qui arrivent à coloniser la terre. L'avantage du terroir de Manine en année sèche réside dans la bonne réserve en eau du sous-sol argilo-sableux. Dans un puit du hameau l'eau semble afleurer vers 4 ou 5 mètres, ce qui sûrement doit pouvoir remonter par capilarité. Mais les veines sont imprévisibles. Ainsi chez des voisins ayant foré un puit dans leur jardin, l'eau n'a jailli abondamment qu'à 70 mètres de profondeur et encore avec une bonne dose d'argile. Peut-être qu'un nouveau critère interviendra à l'avenir pour planter la vigne, non plus le drainage mais la possibilité d'irriguer ou à défaut la présence d'une nappe pas trop profonde. Etrange inversion qui reposerait sur un pari climatique.
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